lundi 18 mai 2009

Le Premier mais pas le Dernier















On ne l'attendait plus!
Ce dimanche 17 mai 2009 à Madrid, notre Roger International nous a fait plaisir en gagnant enfin son premier titre de l'année.
Nombreux de ses détracteurs diront que c'est à cause du match de la veille entre Nadal et Djokovic que Roger a pu gagner, mais pour lui, cette victoire ne doit rien à la chance.
Alors quid? Le retour du Roi pour certains, un hasard pour les autres. Federer a prouvé ce dimanche que quand il veut, il peut. Solide et inflexible du début à la fin du match. Nadal était certainement fatigué de son marathon de la veille, mais est-ce pour autant que la victoire de Roger tient de la chance?
Pour cette finale, Roger s'est montré imperturbable sur les points importants et d'une constance à toute épreuve. Federer a su géré son match et montré à Nadal ,devant son public, que Roger la Menace n'est pas à mettre aux oubliettes!
Espérons que le Suisse garde sa vitesse de croisière pour Roland Garros et fasse mordre la terre battue à ses adversaires. Tous ensemble, nous fêterons peut être son 14ième titre majeur. Vivement le 24 mai pour vivre une quinzaine palpitante.

Conférence de Presse

Vous sentez-vous soulagé?

ROGER FEDERER : "Cela fait plaisir. Mais j'étais tellement près de le battre à l'Open d'Australie et à Wimbledon que je ne suis pas en train de me dire: ça y est enfin, je l'ai eu". J'ai toujours été près de Rafa, même après mes défaites, j'ai toujours continué à y croire et ça paie. Après les défaites très dures de cette saison, surtout en terme de niveau de jeu, c'était vraiment le bon moment pour remporter ce genre de victoire."

Avez-vous appris quelque chose de nouveau sur le jeu de Nadal?

R.F: "Pas vraiment. Je sais tout de son jeu. Ce n'est pas qu'il ait changé tant de choses. Il est solide comme le roc. Il fait son truc de façon excellente. Il est celui qui se déplace le mieux sur cette surface. C'est aussi un excellent compétiteur, c'est ce qui le rend si difficile à battre. On sait ce qu'il faut faire contre lui mais ce n'est pas si facile d'y parvenir parce qu'il est extrêmement bon."

Avez-vous trouvé qu'il était plus lent que d'habitude?

R.F: "Pas vraiment. De toute façon, ma philosophie c'est qu'une fois qu'on est entré sur le court il n'y a plus d'excuses. Nous n'avons pas joué énormément de rallyes du fond de court. Donc on n'a pas eu tellement l'occasion de voir s'il était plus lent. J'ai foncé vers la ligne d'arrivée et tout était fini avant qu'il puisse réagir", (contrairement à Djokovic).

L'altitude a-t-elle joué un rôle?

R.F: "Nous avions tous les deux du mal à contrôler la balle. Mais les conditions ne sont pas si extrêmes. C'est intéressant de jouer sur terre battue à une altitude différente. Cela permet de jouer plus agressif. On peut aller de l'avant et ce n'est pas aussi facile de tirer des passings shots. Sur d'autres surfaces, c'est tellement lent qu'on ne peut presque pas monter au filet."

Est-ce que cette victoire va considérablement augmenter votre confiance pour Roland Garros?

R.F: "Oui. J'ai toujours su que j'allais devenir de plus en plus fort de semaine en semaine. J'ai travaillé extrêmement dur et ça paie. Maintenant, je suis très impatient d'aller à Roland Garros. Il y a quelques semaines, je pouvais me demander si j'étais capable de gagner le "French", maintenant évidemment tout a changé."


Image Reuters

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